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Mot-clé - livre numérique

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lundi, juillet 29 2013

Amazon Kindle, toujours un train d'avance ?

On pourra dire ce que l'on veut d'Amazon dans sa gestion du personnel, dans sa lourdeur administrative et dans son fonctionnement vis-à-vis des clients, mais une chose est certaine : cette entreprise ne connaît pas l'immobilisme.

Parmi les précurseurs dans le livre électronique avec sa liseuse Kindle (et son application gratuite disponible sur tous les ordinateurs, smartphones et tablettes du marché), Amazon a fait en sorte de fournir à ses clients lecteurs un catalogue toujours plus vaste et varié afin de leur donner entière satisfaction. Ils ont quasiment écrasé la concurrence qui n'avait ni catalogue de livres ni politique globale de vente... et encore moins les reins pour passer de la vente de livres papiers aux livres électronique. En France, seule la FNAC semble s'en sortir à peu près, mais je ne parierais pas sur leur pérennité dans ce domaine (ni en général d'ailleurs). Le seul vrai concurrent d'Amazon reste Apple avec son iPad.

Il y a cependant une chose qu'Amazon est le seul à proposer à ses clients : de nombreux livres inédits, disponibles uniquement sur Kindle. Alors bien sûr il y a pas mal de merdes en vente, de livres sans intérêt ou redondants, mais il y a aussi des perles dont le succès numérique déborde parfois sur une version papier (50 nuances de Grey de E.L. James en est le parfait exemple).

Apple s'y est mis un peu en diffusant gratuitement l'application iBooks Author aux possesseurs de Mac, mais il faut un Mac... et Apple a des critères rigoureux de sélection de ce qui se vend sur iBooks tandis que Amazon est plus souple et se base uniquement sur les retours clients pour propulser des livres en tête de ses classements.

Amazon est toujours à l'affût de ce qui peut booster encore les ventes sur Kindle, son produit phare, et ils viennent de proposer une belle nouveauté aux auteurs utilisateurs de son Kindle Direct Publishing (KDP pour les intimes): la possibilité d'écrire des livres en utilisant des licences commerciales négociées par Amazon.

Alors bien sûr le catalogue de licences est restreint, ce n'est que le début, mais dès que Amazon aura des sagas de science fiction ou des bandes dessinées mondialement connues, ça va être très florissant.

Cette nouveauté, ils l'ont appelée Kindle Worlds. Elle est pour le moment disponible en anglais, mais le basculement sur les autres langues se fera sans doute avant Noël.

Reste à voir combien de temps ils mettront pour remplir encore leu catalogue de licences pour remplir ensuite leur catalogue de livres de fans fictions. Une chose est certaine: y a de la demande côté auteurs indépendants et côté lecteurs. Ca ne pourra qu'être un succès de plus pour le Kindle et générer de nouvelles ventes de cette liseuse dans ses différentes déclinaisons.

vendredi, décembre 28 2012

Dis tonton, c'est quoi un livre numérique ?

Entre le développement de sites Internet, d'applications sous Windows et de jeux pour smartphones, je distribue, édite et écris aussi des livres numériques. Du coup, pour moi, la notion de livre numérique correspond à une version numérique d'un livre. Logique, non ?

Quand on parle de livre numérique, je comprends ebook, et vice versa.

Matériellement (ou immatériellement plutôt), un livre numérique est censé correspondre à un fichier que l'on peut lire sur un appareil numérique (liseuse, ordinateur, tablette, smartphone) ou dans un logiciel, où que l'on soit, sans avoir forcément de fil à la patte (que ce soit un câble d'alimentation ou une connexion 3G à Internet).

C'est en tout cas la définition adoptée en France suite à sa parution au Journal Officiel du 4 avril 2012, tel qu'indiqué sur Wikipédia.

Du coup, lorsque je vais sur le site d'un éditeur de livres, qu'il propose une version numérique, je m'attends à ce que ça y corresponde.

N'étant pas plus que cela fan de la version papier des livres qui s'accumulent un peu trop chez moi et dont je tente de me débarrasser (sans les jeter) avant mon prochain déménagement, je n'achète désormais que de la lecture numérique et limite au maximum la consommation d'arbres imprimés.

Les Editions ENI font une promotion en ce moment sur leurs livres numériques et proposent 25% de réduction pour tout achat avant le 2 janvier à condition d'indiquer BESTSELLERS2012 dans le champ promotion du panier d'achat.

Comme ils proposent des ouvrages qui m'intéressent, histoire de me mettre un peu à jour sur Dojo, Jquery et le HTML5, j'en ai profité tout à l'heure pour faire quelques achats numériques. La commande s'est bien passée, le paiement aussi et la livraison s'est faite dans les secondes qui ont suivi... mais voilà, en guise de livre numérique, ENI ne propose pas de livre numérique mais un site web de consultation des ouvrages achetés. Par moyen d'obtenir un PDF à lire quand on veut sans connexion web.

Je les ai contacté afin de leur faire part de mon étonnement. La réponse est arrivée dans l'après-midi.

Ils m'ont confirmé qu'ils ne proposent pas de version indépendante de leurs livres, contrairement à ce que font d'autres éditeurs. Comme je le leur demandais ma commande a été annulée dans la foulée, sans que je n'ai à ronchonner sur ce point (publicité mensongère, abus de langage, toussa).

Du coup, je ne commanderai plus chez eux, mais je conserve une bonne image de leurs services car ils n'avaient en rien l'obligation de rembourser !

La loi française sur la VPC est claire à ce sujet: seuls les biens physiques non personnalisés peuvent être retournés dans les 7 jours, dans le cadre d'une livraison numérique ou d'un service dont l'utilisation a été entamée, le commerçant fait ce qu'il veut. Les Editions ENI ont donc décidé de me rembourser et je les en remercie.

Passons sur le problème d'abus de langage sur "livre numérique" car ils n'en vendent pas mais fournissent une version numérique consultable sur Internet de leurs livres.

Le pourquoi d'une telle pratique est simple : limiter le piratage et la diffusion massive d'ouvrage sans que les personnes ayant bosser à leur création ne touche leur juste rémunération.

Dans ce domaine, plusieurs optiques :

  • certains, comme Eyrolles, vendent une version PDF avec marquage de chaque page,
  • d'autres, comme Editions ENI ou O'Reilly (ça fait un bail que je n'ai pas vérifié, mais c'était le cas il y a quelques années), un accès en ligne,
  • d'autres encore fournissent une consultation par l'intermédiaire d'un programme (avec parfois une version tablette / smartphone),
  • d'autres enfin fournissent la version numérique du livre en faisant confiance à leurs clients (et en croisant les doigts pour que le fichier en question ne circule pas trop),
  • d'autres enfin distribuent delivres numériques gratuitement lorsqu'ils sont libres de droits comme Ebooks libres et gratuits ou Gratuibook.

Dans un monde où l'édition se porte bien (en quantité de sorties), mais où les ventes en papier diminuent, les éditeurs se cherchent... et les libraires se meurent !

Le problème dans tout ça est simple : le prix des ouvrages papier, le prix des leur version numérique et le nombre d'exemplaires qui circuleront sans être achetés pour chaque vente réalisée. Comme toujours, ce sont les clients sérieux qui pâtissent des mesures antipiratage (comme ces putains de 10 minutes incontournables d'avertissements, pubs et autres infos à la con en début de chaque DVD du commerce sans parler des taxes honteuses pratiquées sur tout support d'enregistrement informatique dès le moment où il est susceptible de stocker musiques ou films).

Un jour, peut-être, les fabricants, créateurs et diffuseurs comprendront qu'il faut faire confiance à leurs clients et qu'il y a un effet de masse sur les produits numériques permettant de jouer beaucoup plus sur les prix qu'ils ne le font actuellement. Aucune mesure de protection ne permet de limiter ou arrêter le piratage, alors autant arrêter de les payer, baisser les prix et permettre à plus de monde d'acheter pour concurrencer le marché du tout gratuit que sont certains sites Internet illicites trop fréquentés.

Tout ça pour dire que pour moi, un livre numérique se doit d'être un livre numérique... et pas un site Internet de consultation de pages web sur lesquelles auraient été copiées les pages du livre papier.

mercredi, septembre 15 2010

Un truc m'intrigue avec les liseuses

En faisant un tour à la FNAC tout à l'heure, je suis tombé sur trois liseuses en démonstration dans le rayon librairie (à la FNAC Digitale). A côté se trouvait un prospectus annonçant les dernières sorties en livres numériques.

Ce que je ne comprends pas, c'est l'intérêt pour des libraires (si tant est que la FNAC en soit un) de vendre ses appareils, après tout ils vont à terme faire diminuer voire disparaître les rayons livres comme ça a été le cas pour les cassettes audio, vidéo et autres au fur et à mesure des avancées technologiques.

Et là, à part si les libraires touchent une commission sur les ventes d'ouvrages faits sur les liseuses qu'ils vendent, ou s'ils proposent des versions numériques installables depuis leurs locaux, c'est se tirer une balle dans le pied.

Ok, la FNAC propose des livres à télécharger sur son site, mais je ne suis pas persuadé que les acheteurs de liseuses chez eux vont se précipiter sur Fnac.com une fois rentrés à la maison pour faire leurs emplettes. D'un autre côté, ils ont pas trop de choix pour l'instant, en tout cas de choix connu, et puis les éditeurs imposant un tarif fixe quel que soit le libraire numérique, ça ne changera rien pour les clients.

Quoiqu'il en soit, cette promotion de produit qui leur rapportent une fois au dépend de produits qu'ils vendent régulièrement, ça 'intrigue.

mardi, mars 2 2010

Après les éditions, la librairie virtuelle

La librairie virtuelle Ce qui est un peu agaçant avec le boulot que je fais, c'est que je n'arrive à travailler sur mes projets que le soir ou la nuit. Du coup, ça avance beaucoup moins vite que je ne le voudrais, mais bon, ça fait partie du jeu de la vie en freelance (comme en salarié d'ailleurs).

Aujourd'hui je suis content de mettre en ligne ce site que j'ai adapté depuis une boutique Amidil. La version originale propose beaucoup plus de produits et de publicités que la mienne, mais j'ai préféré faire des coupes stratégiques et faire un site plus sobre afin d'aller à l'essentiel. Si vous voulez vous aussi une boutique Amidil, il vous suffit de vous inscrire et de laisser le site vous guider.

Pour ma part, j'ajouterai d'autres produits dans les semaines qui viennent et surtout j'éclaterai ces trop longues pages touffues en plein de petites... Car mine de rien, dans le web, les petites chétives sont souvent plus efficaces et mieux positionnées que les grosses lourdes !