Et bien ça y est, Le Parisien en a parlé dans son édition d'aujourd'hui, c'est donc officiel : les drogues numériques existent et se répandent en France après avoir touché les Etats-Unis.

Alors je pose la question : ces musiques sont-elles les e-drugs pour lesquelles on veut les faire passer, une réelle opportunité d'affaire, une arnaque ou juste des musiques de relaxation ?

Il y a maintenant 15 ans, Skyrock diffusait les méditations pour la planète Terre de Francisco del Campo. Ca durait une demi-heure, pas loin de minuit, le dimanche soir (ou en semaine, je ne sais plus trop). Francisco contait une histoire et plantait un décor dans lequel il faisait évoluer les auditeurs sous une musique hypnotique de telle sorte à nous relaxer au maximum et nous faire du bien. Je n'ai jamais réussi à rester éveillé durant la totalité de la séance et j'ai longtemps regretté de ne jamais retrouver ni la musique, ni les enregistrements correspondants sur le commerce, alors qu'à l'époque Skyrock diffusait des produits dérivés.

Ce n'était pas une musique numérique, ça ne transitait pas par Internet, mais j'avais besoin de ma dose hebdomadaire pour être en pleine forme après un week-end souvent mouvementé. C'est dingue, non ? Avant internet, il se passait déjà des choses.

alors maintenant, savoir si les drogues numériques dont parle Le Parisien sont du chiqué ou de la réalité, s'il s'agit d'enregistrements anodins ou s'ils sont nocifs, qu'ils contiennent des éléments subliminaux ou juste un conditionnement par la musique, seuls ceux qui les auront essayés pourront savoir ce que ça donne vraiment.

Pour ma part, quelque chose qui ne rend pas addict et n'est pas nocif pour son utilisateur (ni ceux qui l'entourent), je trouve qu'il n'y a pas de raison d'en faire tout un foin et d'inquiéter les masses.