Décidément, la saison n'est pas propice aux activités humaines ni à l'écologie... entre la Grèce et le gavage des banques qui ont contribué à son enlisement et la marée noire en cours au large des côtes américaines, il y a de quoi s'occuper les méninges.

Les activités humaines dépendent du pétrole depuis trop longtemps. A force de dire qu'il n'y en a plus, c'est assez amusant de voir qu'un accident sur une plateforme pétrolière peut déclencher un tel problème.

Un puits se vide de lui-même sous la surface de la mer et les mêmes qui s'engraissent largement sur le dos de tous à le produire et le vendre ne savent pas quoi faire pour arrêter ça. deux hypothèses : mettre un chapeau sur le puits en espérant que ça suffira à éviter les fuites, ou forer à côté. Le hic, c'est que l'un et l'autre ne résoudront pas le problème : le pétrole s'est déjà bien répandu et va pourrir les côtes américaines, tuer une partie de plus de la faune et de la flore et mettre encore plus de monde au chômage pour perte d'activité liée à l'exploitation des ressources côtières.

On nous ressasse que nous dépendons du pétrole, que son absence et sa raréfaction seront catastrophiques...

Ne faudrait-il pas plutôt se dire que nous dépendons de la nature et faire en sorte d'arrêter les conneries ?

Tout ce que nous faisons a des conséquences négatives car nous avons omis de prévoir qu'il pouvait y avoir des couacs. Il a être temps de faire en sorte que toute activité humaine soit compensée vis à vis des méfaits qu'elle peut engendrer. Toute production devrait se faire à partir de recyclage ou de matière premières renouvelables.

Entre un volcan qui coute des milliards, et une fuite de pétrole incontrôlable, je me demande ce qui suivra pour ce joli mois de mai...